Un océan. C’est le mot qui nous vient lorsqu’on pense à ce qu’il reste à faire pour le droit des femmes. Leur océan à elles, c’est l’Atlantique.
Après avoir retapé leur future maison flottante, un feeling 920 de 1986, les deux amies, qui se sont rencontrées en 2018 pendant leurs études de communication, largueront les amarres depuis le port de la Trinité sur mer. Le départ est prévu en septembre.
Les deux étudiantes lilloises échangeront, pour quelques mois, bonnets et k-way, contre, crème solaire et robes d’été, pour aller à la rencontre d’associations qui travaillent chaque jour à améliorer le quotidien des femmes.
Pour leur première escale, Domitille et Jeanne, après avoir flirté avec la brume du cap Finisterre et les dauphins de Lanzarote, mettront le cap sur le pays d’une des plus grandes dames de la chanson : Cesaria Evora.
C’est en effet au Cap-Vert que l’équipage posera un mois son paquetage pour aller à la rencontre des femmes accompagnées par l’association de Calheta. À cette occasion, elles échangeront avec les femmes du pays sur un sujet encore trop tabou : la précarité menstruelle.
Après avoir englouti plusieurs “cachupa” (plat typique Cap-Verdien) et bu, avec modération, quelques grogs au rhum local pour se donner du courage, Domitille et Jeanne vont sauter dans le grand bain : l’océan Atlantique.
À la force du vent et d’un peu d’huile de coude, les deux acolytes vont entamer leur première transatlantique, un défi sportif comme on les aime chez Imago.
Entre la pétole, le Gulf Stream, les quarts sans fin et le dîner à pêcher, c’est plusieurs semaines que les deux étudiantes vont passer, entre ciel et mer, avant de pouvoir amarrer en Martinique.
Sur l’île aux fleurs, elles rencontreront les membres de l’association Soroptimist Flamboyant qui œuvre pour le développement du droit des femmes et de la paix. Une association à l’image de son nom : pleine d’optimisme et de couleurs !
Conférences, rencontres avec les jeunes, distributions de produits hygiéniques sont prévues au programme avant que Domitille et Jeanne ne rentrent en France avec Yapluka, leur fidèle destrier.